Les investisseurs de la BioTech américaine Moderna préoccupés par la chute de la demande des vaccins anti-COVID et parient sur l’efficacité du messager ARN contre la variole du singe
La BioTech américaine Moderna, ayant connu un essor remarquable suite au développement du vaccin anti-COVID, est spécialisée dans l’identification d’agents thérapeutiques et la fabrication de vaccins basés sur la messagerie ARN. Toutefois, cette compagnie qui s’est uniquement évertuée à contrer le coronavirus fatal a été durement affectée par la chute de la demande des vaccins et ses investisseurs parient actuellement sur sa capacité à faire des percées au niveau des maladies infectieuses, notamment la variole du singe récemment en hausse en Europe et aux Etats-Unis "Il est désormais crucial de savoir si la messagerie ARN est à même de prévenir ou même de traiter d’autres maladies", souligne Bloomberg, et Moderna travaille pour le moment sur la fabrication de vaccins antigrippaux basés sur la technologie innovatrice ARN. Dans ce contexte, il convient de noter que les actions de la compagnie ont chuté de 1% suite à la démission de son directeur financier Jorge Gomez, un jour après avoir pris ses fonctions. Selon des sources bien informées, Gomez, nommé en avril, travaillait auparavant pour le fabricant américain d'équipements dentaires Dentsply Sirona. Cette société a annoncé cette semaine une enquête interne sur les rapports financiers, raison pour laquelle M. Gomez a démissionné de Moderna. La compagnie, ayant mis beaucoup de temps pour embaucher un nouveau directeur financier, traverse actuellement une période difficile et mise donc sur les essais pré-cliniques qu’elle effectue afin de pouvoir développer un vaccin contre la variole du singe.
