Le Monkeypox ou Variole du singe dont le nom scientifique est orthopoxvirose simienne, est un virus différent de celui du covid et surtout moins dangereux

Alors que les cas de variole du singe continuent d’augmenter en Europe, l’OMS a confirmé une situation « atypique » mais jugé possible de « stopper » cette transmission de la maladie entre humains surtout que les personnes qui étaient vaccinées contre la variole étaient protégées du virus. Des cas de variole du singe ont été jusqu’alors confirmés dans une dizaine de pays européens mais aussi en Australie, au Canada et aux Etats-Unis. Neuf pays de l’UE concentrent pour l’instant 67 cas,L’infectiologue Charlotte Martin invitée à la télé Belge explique que pour l’instant, l’immense majorité des cas de contamination sont bénins. On constate des symptômes de fièvre, de douleurs musculaires, et une éruption cutanée. Mais la maladie ne dégénère pas, il n’y a pas de décès. C’est une maladie qu’on connaît un petit peu. On sait qu’il y a deux formes de virus, et le virus ouest-africain, est la forme la moins dangereuse. Mais ce virus pourrait être plus sévère chez les personnes fragiles, les enfants, les immunodéprimés, les femmes enceintes et les personnes âgées. Or l’immense majorité des cas pour l’instant concerne des jeunes en bonne santé. Cette maladie se transmet par contact très proche et par frottement. On évite de se serrer la main. Elle se transmet aussi par des rapports sexuels.La période d’incubation est de 5 à 21 jours. Donc si vous avez été en contact avec une personne contaminée, il faut être attentif pendant les 21 jours suivants. Ainsi, si une personne ne se sent pas bien et voit apparaître des vésicules, elle doit aller consulter un médecin et rester à distance de toute autre personne. Il faut ici comprendre qu’il faut éviter tout contact proche, mais il n’est pas complètement interdit de sortir de chez soi, comme c’était le cas avec le corona.