Marine Le Pen: je n’ai pas d'admiration particulière pour Volodymyr Zelensky, je salue toutefois un chef d'Etat qui défend avec énergie son pays et cela est normal
Marine Le Pen a affirmé lundi qu'elle n'avait "pas d'admiration particulière" pour Volodymyr Zelensky, saluant toutefois un "chef d'Etat", et qu'elle ne serait pas mercredi à l'Assemblée quand il s'adressera aux députés français en raison d’ ‘’obligations prises depuis bien longtemps", a déclaré sur franceinfo la candidate du Rassemblement national à la présidentielle.
La candidate d'extrême droite, qui avait été reçue par Poutine lors de la campagne présidentielle de 2017, et continue de rembourser un prêt à un créancier russe, a prévu à son agenda mercredi après-midi deux interviews, ainsi qu'une conférence de presse sur le chiffrage de son projet.
Interrogée pour savoir si elle avait de l'admiration pour le président ukrainien, Marine Le Pen a répondu: "non (…) je crois juste qu’il se comporte comme un chef d’Etat. Et ça ne devrait pas susciter l'admiration, ça devrait être ‘’’normal’’."C’est parce que nos propres dirigeants ne se comportent pas toujours comme des chefs d’Etat qu’on trouve que c’est merveilleux quand les autres le font", a-t-elle ajouté.
''j'ai affiché ma solidarité avec le peuple ukrainien d’abord, à plusieurs reprises, y compris avec les réfugiés dont j’ai dit qu’il fallait les accueillir, dans de bonnes conditions".
Interrogée pour savoir si Vladimir Poutine était un criminel de guerre, la candidate a dit qu'elle "ne reprenait pas ce terme" parce qu'"on ne négocie pas la paix en insultant une des deux parties". "Certains se font plaisir en multipliant les propos les plus injurieux mais ça, ça fait durer la guerre", a-t-elle estimé.
