La ministre Rima Abdul-Malak veut défendre la
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La ministre Rima Abdul-Malak veut défendre la "souveraineté culturelle"

La nouvelle ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, s'est engagée vendredi à "défendre la souveraineté culturelle", à investir dans l'éducation artistique et à relever "le défi titanesque" de la transition écologique dans le milieu."Je suis résolue à défendre notre souveraineté culturelle pour affirmer la place de la création française, de la langue française, de l'innovation française dans l'océan numérique, et bientôt dans le métavers", a affirmé la Franco-Libanaise de 43 ans lors de la passation de pouvoirs avec Roselyne Bachelot rue de Valois, en fin d'après-midi."Je suis résolue à me battre pour investir plus massivement que jamais dans l'éducation artistique, dans l'encouragement des pratiques artistiques pour développer l'envie de culture de notre jeunesse", a ajouté l'ex-conseillère culture du président Emmanuel Macron. "Je me réjouis de pouvoir travailler avec Pap Ndiaye", nouveau ministre de l'Education nationale.Parmi les autres axes de le nouvelle locataire de la rue de Valois, figure l'accompagnement des institutions culturelles dans "leur transition écologique". "C'est un défi majeur et titanesque", a souligné celle qui dit avoir quitté "la place de la conseillère de l'ombre" pour devenir ministre.Elle souhaite "placer la culture dans la politique d'apaisement des mémoires" impulsée par M. Macron. "Ce n'est ni une politique de repentance ni une politique de déni, c'est une politique de reconnaissance", a-t-elle assuré.La ministre entend également rendre le patrimoine "plus accessible", "défendre un audiovisuel public, pluraliste et indépendant", "amplifier le développement de notre cinéma" et "porter un grand plan pour les métiers d'art (...) pour préserver le savoir-faire, le perpétuer" et "créer des métiers d'avenir pour notre jeunesse".Mme Abdul-Malak a rendu hommage à ses parents, "qui ont eu le courage de quitter Beyrouth en pleine guerre (civile, 1975-1990) avec leur trois enfants et cinq valises et qui ont choisi la France et sa devise de liberté, égalité, fraternité".Elle a également rendu hommage à son professeur de français au collège, qui lui a transmis "le plus beau des virus", celui du théâtre, et aux "enfants dans les camps de réfugiés, les hôpitaux, les orphelinats" qu'elle a rencontrés lors de son travail avec l'ONG "Clowns sans frontières".Mme Bachelot a rappelé le bilan de son mandat, entamé en pleine pandémie et durant lequel son ministère a apporté 14,6 milliards d'euros pour aider un milieu culturel fragilisé. 

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